TE REVOILÀ
Te revoilà
Et puis revoilà ton visage
Vieux comme la vieille envie qui m’enivre
En voyant cette bouche généreuse de sensualité
Une sensualité que je réclame
Non pour moi mais pour l’agitation incontrôlée
Qui me saisit de sous les vêtements
Dans ta petite robe noire je t’imagine
Parfumé d’un Guerlain
Parfum aussi riche que ce que tu peux m’offrir
Pour calmer, assouvir cette vieille passion dévorante
De consommer la gourmandise divine d’entre tes jambes
En une image de toi sur la plage
Plus jeune que jamais
Tu as éveillé le vieux serpent viril
Qui se croyait repu
Et qui soudain se découvre un appétit libidinal
Animal, bestial, en rut
Pour toi, pour ton ventre sportif et tes fesses fermes
Que j’espère ouvertes à mes tentations
Me refuseras-tu cette demande?
Dussé-je le quémander, je reviendrais à Port-Gentil
Revoir et manger enfin les hosties sur ta poitrine
Et je saurais à quel sein me vouer
En bonne et due forme j’en formule la demande
Me l’accorderas-tu?
À côté de quoi suis-je passé ?
Qu’ai-je raté ? Que m’aurais-tu offert en guise de tendresse?
D’ici, je devine le feu d’artifice sensuel
Et le concert pyrotechnique dans nos yeux, nos cœurs, dans nos sexes
Pourquoi n’as-tu pas abdiqué
Devant l’attirance pour cette abondante pilosité
Que tu lorgnais goulûment sur mon corps juvénile ?
Mais te revoilà, me revoilà
Laisse-moi boire à mon tour
L’eau divine qui coule sous ton pont
J’en formule la demande
Daigneras-tu l’accepter ?
Linda, Linda,
Ouvre-moi les portes, les portes, les portes
Ouvre-moi les portes du paradis
Et sanctifie mes désirs
Donne-leur la chaleur qui guérit les muscles en érection
Par tes mains maternantes, par ta bouche lascive, par ton Antre originel
Dois-je en payer un prix?
N’est-ce pas là récompense méritée
Après ces nuitées passées à rêvasser des promesses de ton corps aphrodisiaque ?
Bounguili Le Presque Grand, À la portée de toutes les bourses. recueil érotique inédit