L’ENTREPRENEUSE PLUS ROYALISTE QUE LE RAÏS

Il est courant chez la gent politique gabonaise de parler de “retournement de veste”, tant les dévoiements et autres reniements de soi sont plus que légion. Certains l’ont même érigé en mode d’agir politique. On peine à penser qu’Estelle Ondo a seulement retourné sa veste. Elle a dû tourner autre chose d’elle-même pour étaler pareils propos qui frôlent la schizophrénie. Non contente d’engraisser, l’entrepreneuse en chef a cru utile de venir cacaber pour faire comme DODO de la LOLO. C’est séquence médiatique (sic et LOL) du m’as-tu vu(e) m’époumoner à défendre le cadavre exquis.

Les arrestations arbitraires ne font pas partie de la violence. Non. La violence c’est uniquement quand on rappelle avec véhémence la violence d’État perpétrée par son désormais bienfaiteur qualifié jadis de dictateur.

Voici donc cette boursouflure sur pieds jouant les vierges effarouchées quand bien même on sait que sa couette n’a pas de secrets pour certains…
Il faut croire qu’aux côtés de Mike Jocktane elle n’a pas développé le goût de la vérité révélée. En même temps les préoccupations étaient plus érotiques que bibliques. Séminaire évangélique ou évangile séminal. Les faux amis. Minal. Elle a mérité le département de l’entreprenariat. Elle sait s’y prendre. Elle sait entreprendre notamment les bluettes. Notamment la fourberie. Bref.

Cette ministre fantoche, femme de paille, ferait mieux de se rendre utile en listant les entreprises nées sous sa houlette et de quantifier les entrepreneurs gabonais qu’elle a sortis de la précarité.

Mais on sait d’emblée qu’il n’en sera rien. On ne peut rien attendre de ces gens qui ne sont privilégiés qu’à l’aune de leur félonie. Et puis, disons-le, elle n’est pas sortie de la cuisse de Jupiter mais plutôt de l’UN cette chapelle peuplée d’apôtres de la trahison. Pour peu qu’on agite des espèces sonnantes et trébuchantes, leurs bouches se changent en nymphe, leur virilité en nymphette pour mériter un strapontin à l’Aninf. Sans compter les brasseurs d’air invétérés, ceux que Early Cantknockmyhustle Ndossi nomme fort astucieusement les ÉOLIENNES, ces “braves gens” à la rhétorique mielleuse et incapable de subversion ou de conduire le peuple à son lieu d’expression le plus significatif contre la tyrannie : la RUE. Dame Ondo et bien d’autres de cette chapelle font croire qu’ils ont longue portée derrière leurs lunettes démagogiques or elles sont à courte vue.

À ces pantins politiques, je recommande de ne surtout pas rater l’avant-première du film de Marc Moukoukou et Olivier Messa qui a pour titre MAKIKA CONTRE L’HUMANITÉ. Je ne vous raconte pas les tenants et les aboutissants. Mais ce chef-d’œuvre de court métrage parle de vous, de vos agissements dévergondés, de la facilité avec laquelle vous passez de la défense des droits à la justification du crime, de vos inconstances, de votre veulerie politique, de votre malléabilité idéologique et de vos maigrelettes ambitions égotiques.

Mais le fin mot de l’histoire est que, comme à l’endroit de Makika, la foule vous jettera tôt ou tard ces mots paillards : 《ton faux bangala-là!!!》. Et pourvu que cela reste dans le strict cadre de paroles lanlaire. Cela dit, bons baisers de Riyad…

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